Stéphane Delplace en quelques lignes…
Compositeur français, né à Bordeaux en 1953, il débute très tôt le piano dont il poursuit l’étude avec Pierre Sancan. Il se consacre ensuite à l’écriture et fera ses « humanités » au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, étudiant parallèlement l’orgue.
Ecrire de la musique tonale fut d’emblée une évidence dont il ne s’est jamais départi, convaincu que celle-ci recèle une infinité de contrées inexplorées. Cette détermination le tient naturellement éloigné des cercles officiels de la Musique Contemporaine et ce n’est qu’en 2000, à l’ invitation de Jean-François Zygel, qu’il rejoindra le groupe Phœnix. Sa musique plonge notamment ses racines dans celle de Bach, Brahms, Ravel, Fauré, Prokofiev… Tout en ayant abordé de multiples formations, de l’orchestre au chœur (Tombeau de Ravel, Roque… l’ oratorio Le Plafond de la Chapelle Sixtine) en passant par la musique de chambre (Quintette à deux violoncelles, Quintette avec piano, Quatuor à cordes, Trio, Le Mythe de Sisyphe, Sonate pour violoncelle et piano, Suite pour violon seul, Suite pour violoncelle seul… L’Odieuse Fugue) et l’orgue (Chacone, Non-Toccata et fugue, Pièces d’orgue…), il consacre la plus grande partie de sa production au piano (trois livres de Préludes & Fugues dans les Trente Tonalités, deux livres de Quatorze Klaviestücke, deux Concertos pour piano, Fugue selon Fugue, Chronogénèse, Sonate (écrite pour l’Opus 102 de Stephen Paulello), Douze Études, Crepuscolo…).
À partir de 2008, il commence à jouer lui-même certaines de ses œuvres pour piano en concert. Sa musique est donnée principalement en France, mais aussi plus largement en Europe, en Chine et aux États-Unis…
En 2001, L’Académie des Beaux-Arts lui décerne le Prix Florent Schmitt.
Il est professeur d’écriture aux Conservatoires Debussy et Jean-Philippe Rameau, ainsi qu’à l’Ecole Normale de Musique de Paris et à la Schola Cantorum. Il est édité aux Editions Durand, Eschig, Billaudot et Delatour.